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Comment annoncer un refus d'augmentation salariale ?
Rémunération

Comment annoncer un refus d'augmentation salariale ?

Comment gérer l'annonce d'un refus d'augmentation salariale ? Dans cet article, on vous partage des bonnes pratiques en matière de communication.

Sommaire

La gestion des ressources humaines est un domaine délicat, et l'une des situations les plus difficiles auxquelles les professionnels RH et les managers font face est l'annonce d'un refus d'augmentation salariale. Ce moment peut susciter des émotions fortes chez les collaborateurs, impactant leur motivation et leur engagement au travail. Une communication appropriée est donc cruciale pour maintenir un climat de confiance. Dans cet article, nous allons examiner comment préparer cette communication.

Qu’est-ce qu’une augmentation salariale ?

Repartons déjà des bases. Une augmentation salariale fait référence à une hausse de la rémunération d'un salarié, généralement déterminée par des critères tels que :

  • La performance,
  • L'ancienneté,
  • Les exigences du marché.

Ce processus peut prendre plusieurs formes. Citons les augmentations annuelles ou les revalorisations salariales.

Les augmentations salariales sont souvent actées lors de revues salariales.

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Quel est le meilleur moment pour annoncer un refus d’augmentation salariale ?

Le moment choisi pour annoncer le refus d'une hausse de salaire est tout aussi important que la manière de le faire.

En effet, le timing de cette communication peut influencer la façon dont le message est perçu par le salarié. Il peut même impacter sa motivation et son engagement à long terme.

Importance du contexte

Idéalement, cette communication devrait intervenir lors d'une réunion individuelle planifiée, loin des périodes de stress intense ou de changements organisationnels majeurs. Lorsque le climat de travail est serein, le collaborateur est plus enclin à écouter et à accepter le retour, même s’il est difficile.

Par exemple, éviter de programmer cette discussion juste après une période de forte charge de travail ou pendant des réorganisations internes permet de réduire les tensions émotionnelles et d’offrir un cadre propice à un dialogue constructif.

Moment post-évaluation des performances

Un bon moment pour aborder ce sujet est après l'évaluation annuelle des performances, lorsque des retours sur les résultats du salarié ont déjà été discutés. A ce stade, le collaborateur a reçu des commentaires sur ses performances et a pu voir les aspects sur lesquels il excelle, mais aussi ceux qui nécessitent des améliorations. Cette démarche permet de mettre en lumière des éléments objectifs et mesurables, rendant ainsi la décision de refus plus compréhensible.

En effet, en reliant la décision à des critères spécifiques, tels que les objectifs non atteints ou les compétences à développer, vous pouvez aider le collaborateur à comprendre que le refus n'est pas une question de valeur personnelle, mais plutôt un retour sur sa performance dans le cadre des attentes de l’entreprise. Ce contexte contribue à atténuer les émotions négatives qui peuvent survenir lors de l'annonce d'une mauvaise nouvelle.

Comment bien préparer l’échange avec le collaborateur ?

Fournir des commentaires utiles sur la performance

Avant l’échange, il est essentiel de bien se préparer. Réfléchissez aux éléments de performance et d’évaluation qui ont été pris en compte. Si un collaborateur a exprimé le désir d’une augmentation salariale, assurez-vous d’avoir des exemples concrets à lui fournir, mettant en lumière les points forts, mais aussi les axes d'amélioration. Cela permet d'offrir une rétroaction constructive qui aide l'employé à se projeter dans l'avenir.

Par exemple, si un collaborateur a excellé dans la gestion d’un projet spécifique, vous pourriez dire : « J'ai été particulièrement impressionné par votre capacité à gérer le projet X, où vous avez respecté les délais et mobilisé efficacement l'équipe. Cela montre votre aptitude au leadership et à la gestion de projet. »

D'un autre côté, si des compétences spécifiques doivent être développées, mentionnez-les clairement. Par exemple : « Cependant, j'ai remarqué que vous avez parfois des difficultés à présenter vos idées lors des réunions. Travailler sur vos compétences de communication pourrait renforcer votre influence et votre impact au sein de l'équipe. Je vous recommande d'envisager une formation en prise de parole en public pour vous aider à vous sentir plus à l'aise. »

Ainsi, ces commentaires non seulement soulignent les réussites du collaborateur, mais indiquent également des domaines d'amélioration concrets, offrant une perspective constructive pour son développement professionnel.

Formuler un message empathique et professionnel

La manière de communiquer le refus est déterminante pour la réception du message par le collaborateur. Utilisez un langage clair et respectueux, en tenant compte des sentiments du salarié. Par exemple, vous pouvez commencer la conversation en remerciant le collaborateur pour sa contribution à l'entreprise et reconnaître ses efforts avant d’aborder le refus.

Utilisez des phrases comme : « J'apprécie vraiment votre travail et vos efforts, mais après une évaluation approfondie, nous ne sommes pas en mesure d'accorder une augmentation salariale à ce moment. » Cela montre de l’empathie et de la transparence tout en restant professionnel.

Rappelez-vous que le refus d’une augmentation salariale ne doit pas être perçu comme une remise en question de la valeur du collaborateur, mais plutôt comme une occasion de discuter des voies d’évolution possibles. Offrir des alternatives, comme des opportunités de formation ou des projets intéressants, peut également aider à maintenir la motivation et l’engagement.

Documentation et suivi

Une fois la conversation terminée, il est essentiel de documenter l’échange. Notez les points abordés, y compris les raisons du refus et les suggestions pour l'avenir. Ce document servira non seulement de référence pour de futures discussions, mais également pour établir un plan d’action. Cela montre au collaborateur que son développement est pris au sérieux et que son employeur a un intérêt dans sa carrière.

Un bon suivi après l’annonce est également essentiel pour maintenir la confiance et la relation employeur-employé. Planifiez une réunion de suivi pour discuter des progrès et des attentes futures. Cette démarche démontre un engagement envers la collaboration et le soutien au développement professionnel.

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